Il est assez difficile de dialoguer sans passion et avec sérieux entre pro et anti vaccins, d’autant que dans chaque « camp », il y a des points de vues différents. Les difficultés à surmonter sont nombreuses, sachant que les techniques de conceptions des vaccins sont anciennes, mais évoluent, ce qui les rendent quelquefois ou souvent inaudibles dans le champ social.
1° Première difficulté est le repérage et l'adaptation à des microbes ou des virus qui semblent surgir du néant, alors qu'ils sont souvent, connus, en sommeil, puis en circulation, puis en phase de contamination. Ce qui ne se voit pas est alors, soit mystérieux, soit sans danger. Par exemple : l’eau de mer est claire, donc on peut s’y baigner.
2° Deuxième difficulté est l'évolution des transmissions qui arrivent maintenant à passer les barrières animaux/hommes. Cette évolution est à la fois vécue comme une hérésie et maintenant comme une fatalité.
3° Troisième difficulté est l'évolution des techniques. ARN messager par exemple qui a déjà été utilisé avant le Covid (cancer), mais qui touche au profond de ce que certains humains considèrent comme le centre de la vie, c'est à dire la "cellule", le « génome ».
4° Quatrième difficulté tient aux propriétaires (actionnaires) des laboratoires qui veulent comme tous actionnaires, des retours sur investissement très rapides et juteux. Cette approche « rapace » se traduit par des scandales sur le marché des médicaments qui radicalisent ceux qui font un lien direct entre la marchandisation de la santé et la recherche scientifique.
5° Cinquième difficulté tient à la perte de confiance dans la science qui semble pour certains totalement inféodée à la logique « actionnariale des laboratoires », ce qui est vrai quand l’on voit comment l’Europe s’est couchée devant les labos, en lui accordant un « chèque en blanc ». Mais ce qui est faux, car par exemple dans la silicon vallée la recherche fondamentale sans résultats est tout à fait autorisée et encouragée.
6° Sixième difficulté tient à l’idée répandue qu’il y aurait une conspiration généralisée, mondiale, ayant pour but de faire mourir les populations, parce que trop nombreuses.
7° Septième difficulté vient de certains religieux radicaux qui ont su pénétrer plus largement la sphère sociale et qui considèrent que la maladie est voulue par Dieu, et que le vaccin, tout particulièrement, est une offense à la nature que Dieu nous a donnée. Cette approche est plus répandue que ce que l’on pourrait le penser a priori.
Contradictions majeures chez nos gouvernants.
Pays riches et développés.
Au-delà des orientations concernant la santé de gouvernements très enclins à faire des économies, il y a la nécessité pour ces mêmes dirigeants de conserver des mains d’œuvres hautement qualifiées pour reproduire (en partie) le capital par le travail, que ce travail soit manuel ou intellectuel.
Ralentir l’économie pour « protéger » la « main d’œuvre ».
Voilà pourquoi, ces gouvernements n'ont aucun intérêt à faire disparaître leurs mains d’œuvres et pourquoi brusquement abandonnant leurs politiques d’une économie sans entraves où la concurrence est la règle, ils enfreignent tous les dogmes qu'ils énonçaient avant la pandémie.
Ce n’est probablement pas, par charité (quoi que...) que nos gouvernants dépensent sans compter, pour l’instant, pour que le système basé sur le couple infernal « capital/travail » puisse continuer à fonctionner. Cela va de pair, avec la poursuite de la fermeture de lits dans le milieu hospitalier.
Pays pauvres ou en développement.
Tout ceci n'est pas tout à fait le cas dans les pays pauvres ou les mains d’œuvres sont peu qualifiées, car peu formées, et remplaçables à tous moments.