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17 mars 2006 5 17 /03 /mars /2006 10:55

Il nous faut remercier tous ceux qui se battent pour que vivent les autres.

 Mais en même temps, il nous faut développer une « Ecologie de la transformation » qui nécessite de ne pas accepter les logiques du système dominant.

 Ceux de l’écologie qui ne souhaitent qu’accompagner le système, et le transformer à la marge, sont à mes yeux, des conservateurs…

 

 

 

 

 

 

 

 On se restaure sur le pavé parisien

Solidarité.

 

 

 

 

 

 

 

 

Ces enfants du Monde ont pris des vacances à Paris, grâce à la solidarité du Secours Populaire français et de  la commune de Villars. Ils vont aussi étudier dans une école Haute Qualité Environnementale.

 

 

 

 

 

        Manifestation  Anti Bolkestein

le 11 02 2006 à Nice

 

 

 

 

 

                                                        

« Nous n’avons rencontré (à une exception près) qu’une délégation  de Verts du « Pôle EcoloSocial », et seulement des Verts qui pensent que notre avenir  dépend des mouvements sociaux et environnementaux »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

FERROVIAIRE EN PACA ET DANS LES ALPES-MARITIMES

 

 

 

 

 

 

  Conférence de presse, le 17-02-2006, à Nice à l’Antenne du Conseil Régional.

De gauche à droite les Conseillers Régionaux : Edgar Malausséna, membre de la commission transport, et 1er Vice-président de la commission Aménagement du Territoire. Patrick Allemand, 1er Vice Président du CR PACA. Gérard Piel Vice-président délégué aux transports. Adeline Mouton, Conseillère Régionale. Eliane Guigo, Présidente de la commission Vie Associative

 Les tarifications sociales de la Région.

 

 

 

 Carte Solidarité.   Des catégories en difficulté ne paient que 10 % du billet (ex : 4,20 euro pour Nice-Marseille) : demandeurs d’emplois inférieurs au SMIC, RMIstes ou Handicapés, demandeurs en fin de droit non imposables…

Le 06 concentre 24 % des titulaires de cette carte.

Carte jeune. Nouveautés 2005. En Région PACA. : réduction de 50 % sur le réseau TER PACA. Carte à 15 euro/an.

Carte tous publics. Réduction de 25 % du lundi au vendredi, et 50 % pour le week-end.

 

Transport-Aménagement

S’appuyer sur les connaissances

et les compétences associatives

Séance de travail associative sur les transports.

Par l’acquisition de connaissances on peut engendrer des démarches de démocratie participative 

 

 

 

Nice. Du port grandes

croisières, au

 confortement de la Digue

Tous ceux qui s’intéressent à la vie publique savent combien fut dure la lutte contre la transformation du port de Nice, en tête de ligne pour les grandes croisières.

Michel Vauzelle encadré par Gérard Piel et Edgar Malausséna.

Hors photo : Les Conseillers Régionaux   P. Allemand, J.Chesnel-Le Roux, A.Damiani

 Port de Nice.

 

 

De la mobilisation de quelques uns, à la

lutte plurielle, et à la victoire. 

N

ous sommes un certain nombre à nous souvenir de combien il fut peu facile de mobiliser les écologistes et Verts de Nice qui s’occupaient peu du projet au départ.

Il fallut avec l’équipe au Conseil Régional lancer une opération d’envergure en coopération avec l’ancien président du Comité de Défense du Quartier du Port (R. Helias) pour obtenir le Débat Public, en direct avec les Ministères concernés.  

Il fallut aussi convaincre certains de nos partenaires politiques d’abandonner le soutien politique et financier à ce projet.

Il fallut faire le lien avec les amis de Saint Laurent du Var, pour les aider à réagir contre le transfert du projet de Nice à St Laurent du Var.

Il fallut se déplacer à Paris pour rencontrer le Ministre Yves Cochet.

Il fallut résister aux offensives du Conseil Général 06 et de la Chambre de Commerce et d’Industrie.

Bref, nous avons provisoirement gagné. »

Conserver un port à dimension humaine

D

epuis, les divers partenaires sont tombés d’accord, il est devenu urgent d’investir dans le confortement de la digue du large et de l’épi de la poudrière du port de Nice.

Les partenaires sont l’Etat, la Région , le Conseil Général 06 : chacun pour 937 500 €, et la CCI pour 1 687 500 €.

De nouveaux ports ? Vigilance accrue !

La vigilance reste de mise, car on connaît la propension des aménageurs à revenir sur leur recul, au nom de l’intérêt de tous.

Les différentes associations regroupées savent que par ailleurs, les élus des grandes villes côtières  veulent ouvrir de nouveaux ports.

Ce serait un coup nouveau porté à notre fragile environnement.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Carros, 10 février 2006 

 Collectif Appel des Vallées

DeDe face, en partant de la gauche, on reconnaît les élus, Antoine Damiani, Edgar Malausséna, Eliane Guigo, Alain Faraud.

 

 

 

Il s’agit de discuter avec les habitants du Haut et Moyen pays et de proposer autant des réponses de fond, que des réponses liées aux circonstances.

Savoir rénover le moulin à huile de Villars-sur-Var et installer, des économiseurs d’énergie pour l’éclairage public..

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Du global au local

Forum Mondial.          Caracas

 

 

 

 

 

 

 

 

Bamako le 19 janvier 2006

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

Nice. Rassemblement d’élus et de citoyens pour contrer l’OMC et l’AGCS

 

 

 

 

 

 

 

 

André Aschiéri  Conseiller Régional Ecologiste,

Maire de Mouans-Sartoux : « Nous allons gagner, pas parce que nous sommes les plus forts, mais parce que nous avons raison ».

Edgar Malausséna : « A Villars nous avons voté une délibéra

tion contre l’AGCS,  dès 2003, car quand un service public disparaît dans une petite commune, ça se voit tout de suite ».

Protestation des élus de Villars-sur-Var. contre l’Accord Général du Commerce et des Services.

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17 mars 2006 5 17 /03 /mars /2006 10:54

Edgar Malausséna.

 

Conseiller Régional. Représentant de la Région PACA à la

 

Commission Locale de l’Eau de la basse vallée de l’eau.

 

 

Schéma Aménagement de Gestion des eaux de la basse Vallée du Var.

Commission Locale de l’Eau, séance du 15 mars 2006.

 

 

Mesdames, Messieurs,

 

J’ai ai été nommé récemment, en tant que représentant de la Région à cette commission, et n’ai donc pas eu à participer à l’ensemble de vos travaux.

Une présence à Gilette voici 3 ans, en tant que remplaçant occasionnel, ne peut pas me donner le statut de participant plein et entier.

Cependant, mes convictions dans ces domaines me permettent de prendre position aujourd’hui.

Tout d’abord, je constate que le travail présenté est de qualité.

  • Le fait de vouloir redonner à ce fleuve son faciès méditerranéen est un objectif positif en soi.
  • Le fait d’avoir déterminé des « espaces » particuliers sur lesquels les dispositions sont très spécifiques, est le meilleur choix que l’on pouvait faire.
  • Le fait de vouloir pérenniser les liens entre les différents acteurs est à mettre à l’actif de cette démarche.
  • Le fait de sensibiliser le grand public à la problématique de la ressource, est un net progrès.
  • Le fait d’entraîner les aménageurs à prendre en compte ces différents aspects, va dans le bon sens.
  • Le fait de vouloir éviter de nouvelle infrastructure dans le lit du Var, ne peut que recueillir notre assentiment.

 

Première série de remarques de fond.

 

Permettez moi cependant d’exprimer quelques inquiétudes. Elles concernent le fait que :

 

Le SAGE ne crée pas le Droit, mais comporte seulement des implications précises sur le plan juridiques.

En conséquence :

-         Vis-à-vis de l’acte privé :

 

o        Il n’y a pas d’opposabilité pour l’instant (on verra ce qui pourrait arriver dans la future loi sur l’eau).

-         Vis-à-vis de l’acte public.

 

o       Dans le domaine de l’eau : Les programmes et les décisions administratives ne doivent PAS ETRE EN CONTRADICTION avec les dispositions du SAGE. Cela n’entraîne pas la CONFORMITE AVEC LE SAGE ;

o       Hors du domaine de l’eau (PLU, SCOT), l’acte final peut ne pas aller dans le même sens que le SAGE, à condition que cela soit motivé.

 

Tout comme la DCE , il est énoncé des règles qui ont pour but de respecter l’environnement, et en même temps, il est créé une multitude de dérogations qui à terme peuvent rendre caduques les préconisations du SAGE.

 

On peut donc parier, que dans les 10 prochaines années, nous allons voir se multiplier les contradictions.

L’on connaît la suite. Dans 90 % des cas, ce sont les raisons économiques qui l’emporteront sur les besoins de protection de l’Environnement.

En effet, le SAGE se plie à la réalité socioéconomique et ne laissent qu’une marge très faible à la richesse et à la diversité environnementale.

 

Deuxième série de remarques de forme.

 

Pourquoi ne pas évoquer dans le SAGE la transformation du Syndicat en Etablissement Public Territorial de Bassin, dont les compétences ont été reconnues par la loi sur les risques du 30 juillet 2003 ?

Pourquoi la mesure 33 demande d’éviter des infrastructures nouvelles dans l’espace vital, mais envisage immédiatement des dérogations possibles ?

Pourquoi la mesure 43, concernant la station d’épuration de Saint Laurent du Var n’est pas plus directive. Cette station connaît de nombreux dysfonctionnements sources d’une pollution importante de l’embouchure du Var.

Pourquoi ne précise-t-on pas les types de mesures qui pourraient être mis en place ?

Une expertise officielle de la compatibilité des effluents avec traitement biologique devrait être demandée.

 

Le vote de la Région.

 

Les services de la Région , et les élus qui m’ont précédé dans cette Commission Locale de l’eau avaient bien senti les ambiguïtés que je décris. D’un côté un SAGE de plus en plus précis, de plus en plus environnemental et de l’autre la loi qui en réduit l’opérationnalité. Si j’avais eu à gérer la totalité du projet sur 5 ans je me serais peut-être abstenu. Mais je suis un élu responsable et « obéissant », ce SAGE est de grande qualité, et même si son application en sera réduite par les termes de la loi, il faut le considérer comme une prise de conscience, un énorme progrès culturel.

Pour ces raisons je voterai pour ce SAGE, avec les restrictions évoquées concernant la loi qui en limite la portée.

 

 

Quelques explications hors séances.

J’ai remarqué que les propositions en provenance du milieu associatif, durant la séance du 15 03 06 ont été repoussées par tous les élus, sauf moi-même.

Il s’agissait chaque fois d’indiquer clairement les interdictions.

 

Et là, les élus locaux de droite comme les élus de gauche, ont une peur bleue que le SAGE freine le développement économique, et donc l’aménagement en général de la plaine du Var.

Je pense aussi, que tous ces élus ont intégré que l’Etat qui en dernière instance promulgue les textes et y compris le SAGE, n’accepterait pas que l’on précise les interdictions et ont anticipé ce refus.

Une démarche que la gauche et l’élu Vert du CG 06 ont intégrée.

 

C’est une démarche qui devient classique dans notre département depuis que le M. Estrosi, Ministre et Président du Conseil Général 06, joue le même rôle vis-à-vis des gauches et du Conseiller Général Vert. De la même manière que les élus connaissent à l’avance ce que l’Etat n’acceptera pas, M. Estrosi anticipe sur  ce que les gauches et le Conseiller Général Vert pourraient gagner à proposer des solutions soit disant alternative dans le cadre médiatique et donc en vue d’échéances électorales.

 

A ce petit jeu de l’anticipation de l’un par rapport à l’autre, c’est toujours le plus fort qui gagne.

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27 février 2006 1 27 /02 /février /2006 10:26

 

Les dépenses annuelles d'éducation au niveau mondial se chiffrent à 2000 milliards de dollars, soit plus de 5 % du PIB mondial. L'éducation est l'un des marchés à la croissance la plus rapide affirment les experts. Il est donc normal que les entreprises transnationales s'y intéressent et que partout dans le monde de vastes réformes du secteur public, orientées vers et par le marché se mettent en place.

 

 

 

 

En Europe les réformes pour la  privatisation de l'enseignement se mettent progressivement en place. Mais le sujet est hautement sensible et  il convient d'avancer prudemment. La commission européenne sous la houlette de la table ronde des industriels (E.R.T.) a décidé de prendre les choses en main depuis environ 10 ans. Les nouvelles technologies de l'information et de la communication (N.T.I.C) offrent un prétexte idéal. « Il faut se mobiliser pour entrer de plein pied dans la nouvelle économie. Toutes les écoles européennes devront être connectées à Internet. Tandis que l'on diminuera le nombre d'enseignants et que l'on gèlera leurs salaires, une part grandissante des budgets nationaux et locaux de l'éducation sera consacrée à l’informatisation des écoles ». En France la LOFT entrée en vigueur le premier janvier 2006, par le décret appelé « fongibilité asymétrique », permet un transfert de l'enveloppe « rémunération des personnels » à l'enveloppe « équipement des établissements » mais seulement dans un sens. Le président de l’ERT affiche son intention de devenir le leader mondial du secteur de l'éducation et de l'édition sur Internet, il affirme :

« la responsabilité de l'éducation doit être assumée par l'industrie, elle doit être considérée comme un service rendu au monde économique ».  Pour l'OCDE «  les pouvoirs publics n’auront  plus qu'à assurer l'accès à l'apprentissage de ceux qui ne constitueront jamais un marché rentable ».

 

 

La volonté de faire de l'école, pour la commission européenne, un outil au service de l'économie apparaît dans l'accent mis sur les compétences au détriment des savoirs.

 

 

 « On doit donner à chacun les compétences pour se former tout au long de la vie » ; le socle minimum de compétences est ainsi mis en  avant.

 

 

En France la nouvelle loi d'orientation de l'école pour le secondaire, appelée aussi « loi Fillon », s'inscrit dans cette démarche. Le contenu du socle commun, pour son accent mis sur les compétences plutôt que sur les savoirs et pour l'absence de certaines matières EPS ; arts plastiques ; musique ; ... Suis ces orientations.

 

 

 

 

La réforme se met en place au coup par coup de manière à ne pas provoquer un mécontentement général de la population. Fini, le temps où la loi définissait un horizon symbolique commun : valeurs humanistes et républicaines d’égalité, de laïcité et d'émancipation par le savoir.

 

 

 

La réforme se met en place grâce à la notion de projet, calqué sur le monde de l'entreprise, avec ses objectifs listés jusqu'en 2010. L'an 1 du projet académique sera l'année 2006 - 2007. Il faudra donc avoir un ensemble cohérent de projets d'établissements.

 

 

 

Mais tout cela se fera en perdant chaque année des heures de cours.

 

 

 

 

Alors comment faire mieux avec moins de moyens ?

 

 

 

 

 

 

Une piste : abaisser le nombre d'heures de cours par matière et par classe, augmenter les effectifs par classe, supprimer les dédoublements, supprimer des enseignants jugés inutiles. Cela se fait déjà, mais ces mesures ne seront pas suffisantes.

 

 

 

 

Il est donc proposé de changer radicalement notre mode de fonctionnement par classe et par niveau. Pour cela il faut transformer profondément notre système d'évaluation et le projet d'établissement remplit ce rôle. Il faut un système généralisé de l'évaluation des compétences, destiné à ôter aux enseignants leur autonomie pédagogique au profit de la gouvernance de l'entreprise dirigée par le nouveau capitaine d'éducation.

 

 

L'évaluation généralisée sur des savoirs fragmentés et atomisés en items se fera sur le modèle des évaluations des compétences de la pédagogie par objectifs. Mais pour cela il faut transformer la  pratique pédagogique et même le statut des enseignants.

 

 

On met donc en place les axes essentiels de la réforme Fillon.

 

 

 

 

1)    rentrées 2005-2006 : remplacement de professeurs pour des absences

 

 

de courte durée par des professeurs de l'établissement sur ordre du chef d'établissement et pas forcément dans la discipline enseignée.

 

 

 

 

2)    Rentrées 2006-2007 : mise en place des conseils pédagogiques dans les EPLE (Etablissements Publics Locaux d’Enseignement). Ce sont des professeurs désignés par le chef d'établissement, qui constitueront de fait une hiérarchie intermédiaire, rémunérés en conséquence. Leur dévotion au nouvel ordre pédagogique établi permettra de mettre au pas les équipes éducatives afin d'installer la politique de l'établissement. Le conseil décidera des progressions pédagogiques, du calendrier du contenu des épreuves communes ; du contenu des PPRE ; etc.

 

 

 

 

3)    Mise en place progressivement de la bivalence voire de la polyvalence des professeurs. Le statut du professeur passera de celui de professionnel de haut niveau à celui de simple exécutant.

 

 

 

 

 

 

Selon l'OCDE, « l'apprentissage à vie ne saurait se fonder sur la présence permanente d'enseignants, mais doit être assuré par des prestataires de services éducatifs. Les NTIC permettent de proposer des programmes d'enseignement dans d'autres pays sans que les étudiants ou les enseignants ne partent de chez eux. Les enseignants seront donc les  laissés pour compte des technologies de l'information ». Ils vont massivement perdre leur emploi. Ceux qui resteront seront soit destinés à coordonner « les équipes éducatives », soit destinés à faire de la garderie pseudo pédagogique dans les classes surpeuplées des populations délaissées. En résumé, les didacticiels fournis par le privé remplaceront peu à peu les enseignements dispensés par les professeurs dans les classes.

 

 

Reste à régler l'épineux problème de la reconnaissance pour les états, des diplômes et concours qui garantissent et protègent l'accès aux différentes professions. Là encore, tout a été pensé par des personnes très très compétentes au niveau mondial, employées comme il se doit par des entreprises transnationales.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce système appelé « carte d'accréditation des compétences » présente l’avantage suivant.

 

 

 

 

Un jeune ayant acquis des compétences auprès de fournisseurs commerciaux sur Internet pourra accréditer celles-ci sur une carte personnelle. Il suffira ensuite à un site privé indépendant de « recherche d'emploi » d'analyser ces informations pour lui donner un travail. Le monde patronal n’aura plus besoin de s'en référer à l'État pour embaucher. L'ère du travailleur « Kleenex » est arrivée !

 

 

L'école un des bastions de la république est attaquée de façon sournoise mais terriblement efficace. Le statut du professeur de l'école publique nouvelle formule se dessine devant nous, il sera polyvalent, interchangeable, précaire et soumis à l'autorité du chef d'établissement.

 

 

 

Mais rassurons-nous, de vraies écoles privées, très chères, continueront à dispenser les savoirs tels que nous les connaissons aujourd'hui. Selon les experts des maîtres du monde, il suffit que 20 % de personnes d'une classe d'âge acquièrent une solide formation  pour faire tourner ce nouveau totalitarisme.

 

 

L'idéal républicain est attaqué, la logique ultralibérale est là, osons la regarder, osons la décoder, osons en parler, osons l’affronter, osons la combattre, osons dire non à cette prétendue fatalité et comme le disait André Malraux n’oublions pas que  « l'esclave lui, dit toujours oui »

 

 

 

 

Une citation d’Hanna Arendt pour terminer :

 

 

« la liberté d'opinion est une farce si l'information sur les faits n'est pas garantie »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lucien Pons

 

 

Nice Alpes-Maritimes, Février 2006

 

 

MRC

 

 

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26 février 2006 7 26 /02 /février /2006 10:50

                                                                                                         

 

Par des moyens habiles et pernicieux, ce qui constituait dans notre pays, une vitrine humaniste aux yeux de tous, est en train d’être démantelé et vidé de sa substance.

 

 

 

Voici quelques pistes pour décoder la stratégie de la régression.

         1) Suppression d’heures de cours sous de fallacieux prétextes.

 

 

 

A qui veut-on faire croire que l’abaissement de l’horaire classe dans beaucoup de matières, permettrait un progrès substantiel dans la pédagogie de ces disciplines ?

 

Cela peut-il améliorer la bonne marche d’une école de qualité, soucieuse de la transmission des savoirs fondamentaux ?

 

         2)Réflexions sur les épreuves communes, sur l’évaluation.

 

              A)Évaluation - notation - docimologie

 

 

Il est urgent de définir dans un contexte précis ces trois mots.

 

Il est urgent de savoir si ils recouvrent exactement le même concept.

 

               B)La notation que nous pratiquons usuellement (0/20 ->20/20)

Cette notation est un outil pédagogique évident. Elle permet de mesurer pour chaque élève ses progrès. (évaluation formative). Elle doit aussi lui permettre de se mesurer aux exigences fixe d’un niveau donné (évaluation normative). Le dernier point indique ce qui doit être acquis pour passer un examen; un concours ou tout simplement ce qu’il est nécessaire de connaître pour suivre dans le niveau suivant.

 Ces exigences sont inscrites noir sur blanc sur le programme officiel de nos matières respectives.

 

 

 

             C)L’évaluation que l’on veut mettre en place

 

Repose essentiellement sur la généralisation de la pédagogie par objectifs. Pour faire simple, identifier des items, semblables à  ceux présents dans les cahiers d’évaluation (6°, 2nd; CM2, ….).

 

Ce que l’on veut mettre en place au collège ne repose pas sur les mêmes objectifs; et ne se décline pas de la même façon.

Les cahiers d’évaluations reposent sur des items, certes très pertinents;  avec à la clé une volonté politique différente :  

 

Celle de masquer la réalité.

Lorsqu’on atomise les savoirs usuellement compris par toute la population; cela a pour effet de brouiller les pistes; de ne plus se situer dans ces méandres d’explications nébuleuses; et grâce aux outils statistiques de faire croire que tout va bien quand le navire coule.  

 

Les buts non avoués; mais recherchés

 

Le discours officiel est toujours très positif : l’intérêt des élèves; la réussite de tous; la bonne orientation; comme si nous avions ignoré tout cela jusqu’à aujourd’hui….

 

Mais il est facile de constater, lorsqu’on est confronté aux vicissitudes de l’école publique que ce n’est pas le cas :

 

L’illettrisme progresse; le manque de goût pour le travail scolaire, pour les efforts, la rigueur, s ’accentue de plus en plus chez tous les élèves

 

La violence et l’impunité sa jumelle; progressent par contre à pas géant.

 

Et si cela était un plan élaboré consciemment dans les « boites à penser » française et américaines qui nous valent aujourd’hui tant de bonheur ? Régression sociale, économiques, culturelles, etc.…

 

Nous sommes la première génération dans l’histoire à offrir à nos enfants une vie bien plus dégradée que celle que nous vivons.

 

Les changements en sociologie se font sur le long terme 20 ans environ.

Cela dans l’unique but de créer un sentiment de défiance à l ’égard du service public d’éducation afin d’atteindre deux objectifs fondamentaux. La baisse des coûts et le marché qui s’offre.

 

Les parents ont de plus en plus la certitude que l’école de la République ne remplit plus ses missions fondamentales. Et à contre-cœur ; commencent à envisager d’aller ailleurs !

 

Vers le privé ; qui n’a pas encore montré son vrai visage   de rapace ; actuellement il racole en faisant croire qu’il est au service de tous, et qu’il pâlit aux carences du service public ; ce qui est loin d’être faux au demeurant.

            Mais lorsque la bataille sera définitivement gagnée ;  nous verrons apparaître ; de vraies écoles privées ;  sous-tendues par de bonnes publicités ; abattre leurs cartes, et l’horreur prendra forme  la marchandisation de l’école sera effective

            Le public nouveau va arriver

 

 

 

Pour survivre, le public sera dévalorisé de fait, n’aura plus les fonds nécessaires pour fonctionner (il suffit pour cela d’accorder ce que beaucoup de députés demandaient en juin 2003 : Donner à chaque famille le chèque éducation… ; vouchers aux États-Unis)

 

Pour survivre donc, le public devra frapper à la porte de certaines entreprises privées ; déjà prête à accueillir les VRP de l ’éducation; comme elles accueillent déjà les VRP de la recherche fondamentale, que sont les chefs de laboratoires.

 

          Le Paysage  Éducatif Français

 

  • Les parents qui auront de gros moyens, inscriront naturellement leurs enfants dans de vraies écoles privées…  
  • La grande majorité des classes moyennes; s’endettera, S’il le faut, pour financer des études dignes de ce nom pour leurs enfants.  
  • Pour les autres ; il restera l’école publique.  
  • La logique ultra libérale est là ; aux portes de l ‘école ; osons la regarder ; osons en parler, osons l’affronter, osons dire non.

     

 3) Expérience et réflexion du groupe mathématiques.

 

 

            A) Suppression des heures d’enseignement

 La question est de savoir, comment faire mieux, avec moins d’heures avec des élèves, qui, de plus en plus passent de classe en classe sans avoir le niveau.

 

 

            B) Meilleure évaluation

 

Trois épreuves communes par an et par niveau, ceci afin d’harmoniser les notations et les enseignements afin que toutes les courbes d’évaluation soient « lissées »

 

« Lissées » ; veut dire

 

Des notes moyennes pour toutes les classes (bonnes ou mauvaises)

 

Car il est bien évident que, si la classe n’atteint pas une moyenne de 10/20 à chaque devoir, c’est que l’enseignant est très mauvais car il n’a pas su adapter son enseignement à chaque public.

 

            C) Le rôle de chaque professeur

 

Dans cette école idéale, digne du meilleur des mondes, le rôle du professeur est indiscutable; servir le système et non servir les élèves. Curieuse conception de la pédagogie !

 

Mais il est vrai que l’on diminue les postes aux concours !

 

Et ce, malgré les vagues attendues de départs à la retraite !

 

Mais il est vrai, qu’avec les nouvelles technologies, il sera facile de former un professeur de math (ou autre) en une semaine . Il est vrai qu’il sera très facile de recruter de bons professeurs issus de « la société civile » et non des fabriques de marxistes que sont les universités.

 

            D) Remédier aux « dysfonctionnements » du système .  

 

Si ces évaluations, que nous sommes censés contrôler existent et ne peuvent pas fonctionner efficacement, cela veut dire que l’on va :

 

          Non pas donner les moyens nécessaires pour améliorer le système mais obliger les enseignants à revoir leurs copies !

 

Méthode

  •         On commence par dénigrer tout ce qui se faisait auparavant.

     

 

  • On culpabilise chaque enseignant en lui signifiant qu’il n’est pas bon ; et que toute    la faute vient de lui.  

  • On propose une solution pour limiter la « casse » : « les nouvelles évaluations » ; heureux devrions-nous être !     Une voie merveilleuse s’ouvre devant nous !….

     

  • On propose (ou on impose) de nombreuses concertations (payées ou pas) pour le seul vrai travail : le travail en équipe . Ce travail permettrait de réfléchir sur les objectifs à atteindre par tous et au même moment ; et surtout : permettrait d’évaluer correctement (comprendre : mettre la moyenne)

     

 

            E) Conclusion

 

On peut se poser la question du « pourquoi ? »

 

L’évaluation positive d’un établissement se fait sur des critères objectifs ; donc statistiques .  

 

         à Le taux de passage en 2nd

 

        à Le faible nombre d’appels.

 

Donc cela suppose une adéquation parfaite entre les notations de fin de 3e et le passage en 2nd.

 

Notons toutefois.

 

  • Qui va nous faire croire que notre orientation en fin de 3e n’était pas pertinente ? Souvenons-nous.

 

Nous avons travaillé sur l’orientation en fin de 3e, d’une façon très forte ; et nous avons eu toujours le souci permanent de mesurer les retours (La réussite de nos élèves en 2nd G ou en 2nd P.)

 

v      Notes en 2nd G comparables aux notes de 3e

 

 

 

v      Réussite dans l’orientation à la fin de la seconde pour nos élèves.

 

 

 

v      Engagement certain, et orientation choisie, pour les élèves orientés en lycées professionnels.

 

 

 

v      Création de la 3e d’insertion afin de répondre au besoin d’apprentissage de la part de certains élèves.

 

Chers collègues; posons-nous des questions; osons argumenter le non; pensons que l’horreur est toujours possible; le 20e siècle nous l’a bien montré, le courage n’est en aucun cas le repli sur soi.

 

L’école, un des bastions de la République , est en train d’être attaquée de façon très sournoise; mais au combien efficace.

 

  Ø      Ne voyons nous pas poindre les slogans véhiculés courant 2003, pour mettre au pas ces professeurs irresponsables?

  Ø      Ne voyons nous pas la tentative de tout harmoniser ?

 

Donc d’enlever à chaque professeur sa liberté pédagogique, voire sa liberté de penser ?

 

 Ø      Ne voyons nous pas se dessiner cette fameuse évaluation des professeurs ? (selon quels critères va t-on juger un professeur méritant ? Penser à la logique comptable pour trouver la réponse .)

 

Ø      Ne voyons nous pas se dessiner le statut du professeur de l’école publique nouvelle formule ?

 

Il sera polyvalent; interchangeable; précaire; soumis à l’autorité du chef d’établissement; et surtout il aura une réelle qualité : la soumission !

 

Prenons le temps de la réflexion, avant de changer radicalement nos pratiques pédagogiques.  

 

Osons être novateurs pour une fois, ne changeons rien de ce qui fonctionne bien.

                                                 Mars 2004

 

 

Lucien PONS

 

 

 

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25 février 2006 6 25 /02 /février /2006 11:27

Février 2006

 

 

Projection sur la rentrée 2006   au Collège Lambda


I - Discours sur la Méthode

 

Extrait du cahier n°13 de politique économique par Mr. Christian Morisson spécialiste de l’OCDE de l’éducation

J'ai éprouvé la nécessité de mettre par écrit mes réflexions, mes inquiétudes....

 Surtout après avoir relu un extrait du cahier n°13 de politique économique de l'OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économiques) traitant de « la faisabilité politique de l'ajustement » par M. Christian MORISSON.

Où l'auteur écrit p.30 ; les mesures préconisées pour la « libéralisation commerciale ». « Mesures qui ne créent aucune difficulté politique ». « Pour réduire le déficit budgétaire ; une réduction très importante des investissements publics ou une diminution des dépenses de fonctionnement ne comporte pas de risque politique. Si l'on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles et aux universités; mais il serait dangereux de restreindre le nombre d'élèves ou d'étudiants. Les familles réagiront violemment a un refus d'inscription de leurs enfants ; mais non à une baisse graduelle de la qualité de l'enseignement, et l'école peut progressivement et ponctuellement obtenir une contribution des familles ou supprimer telle activité. Cela se fait au coup par coup ; dans une école mais non dans l'établissement voisin ; de sorte que l'on évite un mécontentement général de la population »....

 

 

 

II – Préparation de la rentrée 2005 au collège Lambda

 

 

 

1.       Dotation horaire : -99 heures ; seules une partie pouvaient être expliquée par la baisse des effectifs il restait une suppression sèche de 30 heures

 

 

 

2.       Conséquences : 

a.       2 classes en moins

b.       4 suppressions de postes

c.       classes surchargées

 

 

 

III – Préparation de la rentrée 2006 au collège Lambda

1.       Dotation horaire : suppression d’environ 20 heures malgré la stabilité des effectifs. Donc en données cumulées 2005/2006 on a donc perdu 50h (30 en 2005 et 20 en 2006)

 

 

 

2.       Conséquences

 

 

a.       Suppression de postes ?

b.       Abaissement de l’horaire par matière et par classe dans certaines matières : Anglais – Histoire-Géographie – Français – Mathématiques ?

c.       Suppression d’enseignements ?

d.       Suppression des dédoublements.

e.       Plus de classes par professeur et plus d’élèves par classe

 

 

On nous annonçait une réforme à moyens constants !

 

 

 

 

 

 

3.       Réactions prévisibles et souhaitées par la hiérarchie

 

 

 

a.       Les professeurs vont devenir peu à peu de simples exécutants, de simples techniciens de l’enseignement qui n’auront plus à charge d’enseigner des savoirs et des connaissances, mais des savoir-faire et des savoir-être mesurables par informatique.

 

 

 

b.       Les professeurs vont se diviser afin de défendre au mieux les intérêts de leur discipline, pour maintenir temporairement l’horaire actuel. La concurrence sauvage ainsi mise en place dans l’établissement permettra de mieux faire passer les fausses bonnes idées de gouvernance de l’entreprise éducation que constitue le collège nouveau. 

 

 

 

 

 

c.       Les professeurs vont baisser les bras en disant :

De toute façon on ne peut rien faire, c’est comme ça ; il n’y a pas d’autres solutions dans l’état actuel de délabrement des finances publiques.

 

 

 

d.       Les professeurs vont accepter en bêlant les propositions de la hiérarchie.

 

 

 

 

 

 

e.       Les professeurs vont accepter : les évaluations généralisées sur des savoirs fragmentés et atomisés, seuls capables de masquer la réalité aux parents ; et seuls capables de fournir à l’établissement les données chiffrées susceptibles de le positionner dans le grand marché de l’éducation. Il va falloir se battre et donner des garanties pour avoir des financements supplémentaires.

 

 

 

 

 

 

f.         Les professeurs vont penser : « politique établissement » et cela permettra d’atteindre les objectifs fixés par la hiérarchie

 

 

 

g.       Les professeurs vont condamner vivement les quelques professeurs attardés, arc-boutés sur leurs exigences disciplinaires, psychorigides ; Propos tenus par certains capitaine d’éducation cités par Agnès Van Zanten dans l ‘école de la périphérie PUF en 2001 ; individualistes, conservateurs et corporatistes. Ils pensent, pauvres idiots, que l’art d’enseigner est difficile.

 

 

Digression :

 « Les enseignants sont des professionnels hautement qualifiés. Ils doivent posséder la maîtrise pratique de leur métier pour réussir à combiner et à intégrer de multiples facteurs et événements non planifiables et atteindre ainsi les résultats que l’institution attend d’eux.

 

La qualité de l’enseignement tient à des connaissances maîtrisées mais aussi à une capacité d’improvisation, d’invention, d’initiative qui réclame une autonomie professionnelle assez poussée.

L’enseignement, du fait de la tâche à accomplir, recrute des professionnels de haut niveau et leur laisse une latitude considérable dans le contrôle de leur propre travail. S’il agit de façon indépendante de ses collègues le professionnel reste proche des personnes auxquelles il a affaire.

La standardisation des actes professionnels est réalisée par le savoir, la qualification et la formation.

 L’autorité n’est pas tant fondée sur la position hiérarchique que sur la maîtrise de l’exercice du métier.

 

 

 

On voit bien le contresens qu’il y a à donner à la partie administrative un rôle d’intervention dans le « cœur du métier » au nom de l’application efficace des réformes et de l’innovation.

 

 

h.       Les professeurs vont accepter de perdre l’autonomie professionnelle dont ils disposaient jusque là.

 

 

 

i.         Les professeurs vont accepter de rentrer benoîtement toute note instantanément dans les ordinateurs mis à leur disposition, afin que la hiérarchie dispose de moyens chiffrés pour évaluer, mesurer, corriger, orienter leur travail. Tout cela évidemment dans le noble soucis d’ajuster au mieux les objectifs fixés démocratiquement, lors des grandes parades annuelles destinées à préparer et accepter le projet d’établissement, et la pratique journalière de chaque enseignant.

Les clients du système éducatif sont en droit à tout moment, d’avoir des données statistiques précises sur le travail des élèves et des professeurs (Des logiciels sont déjà prêts à propos des absences des professeurs afin de les culpabiliser et de les infantiliser)

 

 

 

j.         Les professeurs d’une discipline accepteront avec bonheur et enthousiasme de remplacer dans leur matière ou dans une autre, des professeurs absents pour de courtes durées dans les collèges et les lycées

 

 

 

·         Même si c’est un ordre du chef d’établissement, on n’en est plus là, il faut évoluer positivement et garder en tête « l’intérêt des élèves ».

 ·         Même si pour des raisons budgétaires, le système de remplacement par des enseignants titulaires à été détruit par les gouvernement successifs.  

·         Même si on a fait miroiter aux parents une solution miracle, quitte à sacrifier la qualité de l’enseignement.

·         Même si  il faudrait éviter les garderies pseudo-pédagogiques.

 

k.       La bivalence et plus

Les professeurs auront la chance de pouvoir enseigner deux ou trois disciplines différentes, plus encore peut être.

L’intérêt de ce dispositif consiste, comme de bien entendu, à coordonner au mieux l’interdisciplinarité.

Il faut souligner également que c’est extrêmement valorisant de passer l’habit de l’universalité, en effet le nouveau professeur sera spécialiste et compétent dans de nombreuses matières, quelle aubaine, quelle reconnaissance enfin !!!!

Un doute cependant, est-ce que le salaire lui aussi sera revalorisé parallèlement à cette fonction multicarte.

 

 

 

l.         Les conseils pédagogiques, sorte de conseils d’experts.

 

 

Certains professeurs seront heureux et frétillants d’être désignés par leur hiérarchie pour mettre en place et animer les Conseils Pédagogiques.

Leurs compétences organisationnelles et leur dévotion au nouvel ordre pédagogique établi, permettront de mettre au pas l’ensemble des équipes éducatives d’un établissement (Lycée ou Collège).

Ils pourront ainsi intervenir sur la politique de l’établissement : progressions pédagogiques, calendriers et contenus des devoirs communs, contenus des PPRE (Projet Personnel de Réussite Educative), plan de formation des collègues, et bien d’autres merveilles encore…

Ils deviendront ainsi des super-professeurs, des professeurs méritants installés dans une hiérarchie intermédiaire et pourront ainsi espérer en retour le sususcre d’une reconnaissance financière substantielle.

 

m.     Les professeurs accueilleront avec soulagement les NTIC généralisées qui permettront d’atteindre plus facilement ces objectifs.

 

 

 

n.        Les professeurs accepteront que les concepteurs de didacticiels facturent à l’établissement une prestation de service afin de soulager leurs difficultés pédagogiques.

 

 

o.       Les professeurs accepteront de réduire leurs salaires afin de garder leur emploi. En effet, heureusement que la nouvelle orientation de la loi des finances (LOF) pour l’enseignement, dans l’exercice du pouvoir décentralisé, permet de gérer localement, donc démocratiquement, les finances d’une entreprise d’éducation.

 

 

 

p.       Les professeurs accepteront : de transférer une partie du salaire prévu pour la rémunération des personnels afin d’équiper l’établissement en matériel pour les nouvelles technologies d’information et de la communication. Heureusement cela est rendu possible par la LOFT qui a décidément pensé à tout en prévoyant dans un décret : LA FONGIBILITE ASYMETRIQUE  ; un outil qui permet de transférer des fonds, de l’enveloppe salariale à l’enveloppe équipement en nouvelles technologies, mais seulement dans un  sens.

 

 

 

q.       Les professeurs fiers de faire partie enfin de la France qui bouge et d’avoir abandonné les oripeaux liés aux statuts de la fonction publique, donc de la France figée et accrochée à son passé humaniste et républicain. Les professeurs donc, seront tout disposés à travailler en équipe et dans la bonne humeur afin de soutenir la rentabilité du nouveau dispositif piloté par le premier pédagogue de l’établissement ; le grand mobilisateur des énergies qui a rendu tout ceci opérationnel.

 

 

 Et tant pis si : à l’occasion on a oublié que

 

1.       La démocratisation de l’école ne signifie pas l’alignement sur le gouvernement d’entreprise avec ses objectifs bien listés.

 

 

 

2.       La nouvelle idéologie scolaire perd de vue le but culturel de l’école

 

 

 

3.       L’institution scolaire ne produit pas seulement des services, mais elle porte des valeurs qui, à un moment donné de l’histoire, rendent présente et sensible une certaine idée du bien.

 

 

 

4.       Aucune action éducative ne peut avoir lieu seulement avec des « compétences » ; des « techniques » ; « des méthodes » si ces dernières ne sont pas référées à une dimension symbolique qui soit l’horizon commun des éducateurs et des éduqués. A défaut de cette médiation on tombe dans le dressage pur et simple.

 

 

 

5.        L’école est en train de muter d’une institution en une organisation

 

 

 

6.       Que les individus ne veulent pas forcément être transformés en consommateurs.

 

 

 

7.       Que reconnaître des droits collectifs en matière d’éducation n’a rien à voir avec le consumérisme scolaire et le creusement des inégalités qui en découlent.

 

 

 

8.       L’école néolibérale trouve sa principale raison d’être dans les impératifs de productivité imposés de façon de plus en plus pressante à une organisation productrice de capital humain.

 

 

 

9.       Les valeurs humanistes républicaines et laïques qui, fondaient le lien social de la culture et de l’école n’ont plus lieu d’être.

 

 

 

10.   Les palinodies des nouveaux maîtres du monde masquent l’essentiel : la globalisation économique déstabilise le système politique et normatif ancien, dans lequel l’école avait une place centrale, spécialement en France.

 

 

 

11.   La qualité de l’enseignement tient à des connaissances maîtrisées  mais aussi à une capacité d’improvisation, d’invention, d’initiative qui réclament une autonomie professionnelle poussée.

 

 

12.   Dans l’enseignement secondaire surtout, les hiérarchies, rendues plus responsables sont ainsi censées reprendre le contrôle d’enseignants trop autonomes, trop solitaires, trop archaïques, trop psychorigides.

 

 

 

13.   A force de mettre l’accent sur « l’autonomie de l’établissement » vis à vis des échelons supérieurs de l’administration ; on néglige l’autonomie de l’école vis à vis des autorités locales et des familles. On laisse jouer de multiples formes d’inégalités comme si les combats anciens pour le droit universel à l’éducation était dépassés.

 

L’école à la mission d’universalisation des savoirs.  

 

14.   Il est donc fini le temps du système public d’éducation, avec la garantie d’avoir en tous les points du Territoire le même traitement. L’école à deux vitesses est donc entérinée et se met en place.

 

 

Lucien PONS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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22 février 2006 3 22 /02 /février /2006 14:12

Edgar Malausséna. Conseiller Régional.

Premier Vice-président de la Commission Développement des Territoires de la Ville et de la Montagne.

 

 

Le logement et la stratégie foncière de la Région

 
 
Les graves problèmes du Logement.

La Région ne peut ignorer les graves problèmes 

de logement social dans ses différentes

composantes, ou du logement intermédiaire.

La Région prend en compte, dans la question du logement,

 la spéculation foncière qui caractérise ce secteur

Une politique volontariste.

La Région n'a pas de compétence clairement attribuée par le législateur en matière d'habitat.

La Région , par contre, dispose d'une compétence générale d'aménagement du territoire partagée avec d'autres acteurs : Etat, Département, communautés d'agglomération et Pays.

Schéma Régional d'Aménagement et de Développement du Territoire  politique de long terme.

L' entrée foncière de la Région , n'est légitime que dans le cadre de ce SRADT. Pour l'instant la Région ne dispose pas, comme en Ile de France, d'un Institut d'Aménagement et d'Urbanisme. Le Conseil Economique et Social Régional pense que la Région devrait réfléchir à la mise en place d'un organisme de ce type.

C'est dans ce contexte qu'elle pourrait participer  à l'élaboration des documents de planification :

  • -  Schémas de Cohérence Territoriale.
  • - Plans locaux d'urbanisme.

Cet organisme permettrait de réfléchir sur les questions du foncier, et d'éclairer les différentes Collectivités ainsi que l'Etablissement Public Foncier Régional sur les actions à entreprendre sur le long terme.

Réorientation. Mutualiser les financements des différents acteurs :

Vu l'inflation du prix du foncier, les aides classiques à l'acquisition sont dépassées.

Il s'agit maintenant de mettre ensemble plusieurs partenaires financeurs et de passer contrats avec eux pour réussir à peser contre la spéculation. C'est pourquoi les 6 millions d € du Budget primitif destinés aux aides à  l'acquisition  seront sans doute réorientés.

Là aussi, le CESR fait des propositions que nous pourrions faire  nôtres.

 Tenir compte du potentiel financier ?  

Les taux d'aides aux différentes Collectivités pour l'acquisition foncière,

sont modulés sur le potentiel fiscal. Il serait sans doute plus judicieux

 de tenir compte du potentiel financier qui permet de mesurer la capacité

de mobilisation des ressources de la Collectivité.

Intervenir quand c'est nécessaire ?

Certaines opérations ne nécessitent pas de financements complémentaires,

 d'autres oui. Il serait intéressant de mettre en place un fond permanent

qui pourrait être sollicité au moment opportun.

Ce fond serait alimenté par la Région , l'Etat, les Départements.

La Région  : Les nouvelles interventions.

Notre commission a fait voter le principe d'accompagnement de

 l'élaboration des stratégies foncières dans les Contrats d'Agglomération,

dans les Schémas de Cohérence, et dans les dispositifs de modernisation

de l'information des territoires.

La Région va utiliser, le mieux possible, les compétences de l'Etablissement

Foncier Régional où se retrouvent l'Etat, la Région et les Départements.

 

 

 

 

Conclusion.

On peut louer tous ces efforts pour desserrer

l'étau spéculatif.

Mais en dernière instance nous manquons

en France d'un  arsenal législatif antispéculation,

et de dispositifs qui permettent de sauver les zones agricoles.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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21 février 2006 2 21 /02 /février /2006 10:08

Edgar Malausséna. Conseiller Régional PACA.

Membre de la Commission Transport depuis 1998.

 Point sur les transports dans les Alpes-Maritimes

 

 

 

Conférence de presse, le 17 02 2006, à Nice à l’Antenne du Conseil Régional.

On reconnaît de gauche à droite les Conseillers Régionaux suivants :

·        Edgar Malausséna, membre de la commission transport, et 1er Vice-président de la commission Aménagement du Territoire.

·        Patrick Allemand, 1er Vice Président du CR PACA.

·        Gérard Piel Vice-président délégué aux transports.

·        Adeline Moutin, Conseillère Régionale.

·        Eliane Guigo, Présidente de la commission Vie

Associative.

 

Depuis 1998 (date de mon entrée à la commission transport), le ferroviaire en PACA a connu un essor considérable.

 Montant consacré au ferroviaire en 2005.

 

Les crédits ont été multiplié par près de 15 depuis 1998. En 2005, c’est 180 millions d’euro qui ont été dépensés dans ce secteur.

Le contrat de plan de 1994 à 1998 s’élevait pour le ferroviaire à 25 millions d’€. Notre Contrat de Plan s’élève à 500 millions d’€.

Les A-M c’est 80 % du trafic ferroviaire régional.

 

Ø      La SNCF dessert 146 km de lignes dans ce département.

Ø      Nombre de voyageurs par an :

  • Cannes-Nice : 8 millions.
  • Nice-Vintimille : 7 millions.
  • Nice-Breil : 300 000.
  • Train des Pignes : 500 000 (Edgar est le Président du Comité de Ligne).

Ø      Les gares.

Le Département dispose de 44 gares, dont 5 nouvelles gares pour Cannes-Grasse.

A ce jour 12 gares ont été partiellement ou totalement rénovées dans les A-M.

Ø      Nombre et fréquence.

Par jour : 204 Transports Express Régionaux.

L’objectif est d’atteindre 1 TER tous les quarts d’heures sur Cannes-Nice. Il faut aussi arriver à doubler le nombre de train en heure de pointe pour Antibes-Nice.

Ø      Les derniers renforcements de l’offre.

Ils ont concerné la création de deux TER/jour entre Nice et Vintimille, et celle de 5 TER entre Cannes et Nice en décembre 2004.

Ø      Les travaux d’augmentation de capacité.

Ils ont été gelés par le nouveau gouvernement. Cela entraîne un retard de l’ordre de deux années pour leur achèvement.

Ø      La ligne Cannes-Grasse a été réouverte et connaît un trafic de 3000 voyageurs par jour.

Ø      La ligne Nice-Breil est modernisée entre Nice et Drap-Cantaron. Montant des travaux 3,6 Millions d’€.

Ø      La ligne des Chemin de Fer de Provence.

La Région va être la seule gestionnaire à compter du 1er janvier 2007. L’unicité de la ligne est garantie dans le cadre du service public.

Les différents tronçons vont connaître des développements en fonction de l’attente de voyageurs.

Deux nouvelles rames sont commandées pour fin 2007, début 2008. Montant de ces rames ultra modernes : entre 4 et 6 millions d’€ chacune. Cela faisait 20 ans qu’aucun matériel n’avait été acquis. 

Les tarifications sociales de la Région.

Ø      La carte Solidarité.   

Des catégories en difficulté ne paient que 10 % du billet (ex : 4,20 euro pour Nice-Marseille) : les demandeurs d’emploi (inférieurs au SMIC), RMIstes ou Handicapés, demandeurs en fin de droit non imposables…

Les Alpes-Maritimes concentrent 24 % des titulaires de cette carte.

Ø      La carte jeune.

Nouveautés 2005 en Région PACA : Réduction de 50 % sur le réseau TER PACA, Carte à 15 euro/an.

Ø      Carte tous publics.

Réduction de 25 % du lundi au vendredi, et 50 % de réduction pour le week-end.

 La suite au prochain numéro.

 

 

 

 

 

 

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31 janvier 2006 2 31 /01 /janvier /2006 10:16

Vivre la Solidarité     

Développer une Ecologie   de la Transformation  

N°1 Janvier-Février-Mars 2006                                     

les grands axes de nos  engagements

 Vous en  trouverez un rapide résumé .

 

Rapprochement avec le  monde associatif,  dans toute sa diversité.

Discussion passionnée sur le devenir de la loi Montagne.

Ici, intervention de Patrick Simon, Adjoint (Vert) au Maire de Gorbio.

 

 

 

Les « membres actifs »  s’investissent dans le monde associatif.

Résultats  au-delà de nos espérances. les membres qui se mobilisent, s’activent maintenant régulièrement avec des associations :

 

Ø      Qui ont investi les questions de l’énergie.

Ø      Qui aident les sans emplois à se réintégrer (les résultats sont au niveau de près de 250 insertions par an pour l’une d’entre elles).

Ø      Qui développent  le Commerce Equitable.

Ø      Qui se battent pour le développement de transports propres.

Ø      Qui permettent à tous de se cultiver à des coûts abordables (animation et théâtre).

Ø      Qui développent l’Education Populaire : Ecodéveloppement et  Ecocitoyenneté.

Ø      Qui luttent pour un maintien de la qualité environnementale, dans le Haut et Moyen Pays ou dans l’urbain, comme aux Semboules, contre l’incinération.

Réunion associative publique à Antibes, aux Semboules en 2003, renouvelée en 2005.

L’intervention financière de la Région permet maintenant

l’analyse des sols pollués, autour de l’incinérateur.

Le milieu associatif apprécie notre présence.

 En pleine explosion des banlieues,

 

 

Coorganisation de Verts à un colloque

associatif avec tous ceux qui se sont

senti concernés par les causes profondes

de ce mouvement spontané de révolte.

 Les conférenciers étaient  :

Mohamed Moutabid : « Citoyenneté et le Contrat Social Français ».

 

 

 

Edgar Malausséna. « Mondialisation et citoyenneté ».

 Nous sommes accueillis très favorablement, et sommes sollicités très souvent par les responsables de ces milieux, qui nous confient volontiers des responsabilités.

 Création de liens  prometteurs avec le mouvement social et les mouvances alternatives.

 

 

 

 

Dans ce cadre, « les membres actifs » ont incité les militants   à participer aux différentes réunions de  ces mouvances alternatives.

 les personnes motivées par cette démarche ECOLOSOCIALE et de l’ECODEVELOPPEMNT,  se sont retrouvés :

 Ø      Aux journées annuelles « A gauche vraiment » d’Antibes, les 5 et 6 novembre 2005 (plus de 300 personnes), avec la présence d’André Aschiéri…

   Ø   Au Rassemblement à Carros du Collectif de l’Ecodéveloppement, le 4 septembre 2005 (plus de 90 personnes), et aux différentes réunions thématiques de celui-ci.

Ø      Aux réunions de l’Appel des Vallées (au total entre 150 et 200 personnes).

 Appels à manifestations et soutien aux luttes sociales.

 Ø      Dans le cadre des divers mouvements sociaux, les « membres actifs » ont, systématisé les appels aux rassemblements, et aux manifestations.

Ø      Il nous est arrivé, une seule fois d’être hors du coup en 15 mois. Cependant vu la relative faiblesse des effectifs , nos participations ne sont pas souvent importantes. La solution est dans l’augmentation conséquente du  nombre d’adhérents.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Altermondialisme. Fidélité à notre motion de septembre 2004. Pari gagné !

 Nous nous sommes investis dans le Forum Social Départemental, autrement que par la présence symbolique d’un ou deux militants comme les années précédentes.

 

 

 Ø      Pari gagé. La présence  écologiste a été reconnue, dans l’organisation du Forum social qui s’est tenu à Carros et à Nice l’Ariane

 

Ø      Nous avons permis la prise en compte des thèmes de l’écologie et de l’économie sociale et solidaire.

Ø      Nous avons été présents aux tribunes des Assemblées Plénières,

Ø      Nous avons été à l’initiative de plénières et d’Ateliers que nous avons animés.

 

 Luttons contre la mondialisation capitaliste.

Nous avons participé à pratiquement  toutes les réunions organisées par :

Ø      Le Collectif 06 de Défense des Services Publics.

Ø      ATTAC.

 

 

 

 

 

 

 Participation  aux grands évènements de la Région.

Ø      Nous avons participé au forum des Associations à Carros.

Ø      Nous avons été quelques uns présents aux réunions des Comités de ligne des chemins de fer de Provence.

Ø      Nous avons participé aux réunions de l’Economie Solidaire.

Ø      Nous étions présents pour honorer

 

 

 

 

les victimes du nazisme.                

Citoyens, Agents de la Région , Partis de gauche, Verts ,Ecologistes,

Associations, tous ensemble !

 Les dossiers d’aménagement du territoire. Difficulté au départ.

 Dorénavant, nous sommes assez aguerris pour pouvoir décider de nos orientations sans avoir à en référer à une « autorité » unique, quelle que soit sa compétence.

         Ø      L’aménagement ferroviaire local,

           Ø      L’aménagement de la plaine du Var, rive droite,

Ø      Le contournement de Nice. 

 

 

Hong-Kong, la victoire du libéralisme !

A Hong-Kong, l’Organisation Mondiale du Commerce a conclus un accord extrêmement favorable aux pays riches et aux multinationales.

Pascal Lamy, directeur général de l’OMC, dans les coulisses annonçait qu’il avait atteint à 60 % ses objectifs.

On sait que l’OMC, a mis en place les négociations d’Accord Général du Commerce et des Services. Celles-ci prévoient de faire entrer dans la concurrence libérale le plus de « services possibles », et donc y compris les Services Publics actuels.

Ces accords ne passent pas par les parlements nationaux. Pire, si un Etat ne respecte pas l’accord signé, un tribunal créé par l’OMC, l’ORD, peut le sanctionner et demander l’indemnisation de toutes les entreprises privées qui s’estiment lésés.

Seul le droit commercial compte. Haro sur le droit environnemental et social !

Les accords AGCS, ne doivent se fonder que sur le droit commercial international. Le droit social et le droit environnemental ne doit pas entrer en compte dans les négociations.

Les technocrates internationaux auront pour tâche de vérifier si ce droit commercial international sera bien respecté.

A  Hong-Kong, l’OMC est sortie victorieuse de l’échec de Cancun de septembre 2003.

La déclaration finale entérine la poursuite  du cycle des négociations commerciales. Ce sont les pressions des ministres européens et de la commission européenne, et du représentant américains qui ont fait reculer les pays émergents ou pauvres. Ceux-ci n’ont pas voulu prendre la responsabilité d’un échec.

Ce texte qui sera techniquement mis au point à partir du 30 avril 2006. Il laisse grandes ouvertes les portes aux intérêts des pays riches.

Suite désastreuse dans quelques mois.

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Agir au Cannet-Rocheville        

Héliane LONGERE

 

 

 

 

Conseillère Municipale Verte au Cannet

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                 

Le principe de
précaution ? Le Cannet-Rocheville ne connaît pas …

 

 

 

La municipalité TABAROT (UMP) est complètement autiste et reste sourde aux actions citoyennes que les Verts soutiennent activement et aux interventions de la Conseillère écolo Héliane LONGERE en Conseil Municipal dont Nice-Matin se fait pourtant largement l’écho.

·                    Les antennes de téléphonie se multiplient et se dissimulent dans les cheminées tout près des écoles. Tant pis pour les enfants ! (dès 45 minutes d’exposition à 0,6 volt/mètre de micro-ondes pulsées l’encéphalogramme est perturbé).

·                    La Cantine scolaire :   3 beefs bio … par trimestre, des desserts et des laitages bourrés d’OGM tous les jours.

·                    L’incinérateur d’Antibes, dont le Cannet est co-propriétaire : les vents d’Est, après avoir arrosé Antibes et Vallauris, ramènent sur la ville les fumées de l’incinérateur chargées de dioxine… mais Le Cannet continue de remplir le four sans promouvoir activement le tri sélectif et la

valorisation des déchets (rentabilité oblige !)

 

Vie citoyenne ?   le Cannet-Rocheville ne   connaît pas davantage …

 

·                     Quelle Communauté d’agglo ? l’objectif du Cannet est d’essayer de fourguer ses logements sociaux inexistants du côté de l’agglo de Grasse, ses gens du voyage du côté de Cannes-Mandelieu, ses machefers du côté de Gourdon… Solidarité, connaît pas.

·                    Démocratie ? une inconnue dans le vocabulaire comme dans la pratique : opposition muselée (une seule intervention de 3 minutes pour les 5 opposants par question en Conseil Municipal), aucun journal municipal ouvert aux conseillers « une équipe pour une ville citoyenne ? ».

 

Décret Jospin ignoré et 4 Conseillers municipaux par an : le minimum ! Le fait du prince règne au Cannet-Rocheville.

·        Vie associative ? on ferme et on municipalise : MJC des Campelières,  Le Cannet Cinéma, Foyer Emile Roux … Sans allégeance au Maire pas de survie ! A qui le tour ?

 

Voilà un tableau très loin d’être complet … (circulation asphyxiée, pollution maxi, pas de PDU, insuffisance de crèches, pas de logements pour actifs, pas de PLU, pas de concertation, pas de salles de réunions, pas de vie de quartier, etc…)

Dur dur d’être Conseillère écolo au Cannet ! Heureusement une équipe citoyenne fermente bien… et elle s’alimente bien aussi avec une AMAP, «  les paniers de la Siagne  », créée en décembre 2005.

 

Même sans illusion immédiate, nous continuerons d’intervenir et d’agir avec toutes les associations qui résistent.

Notre convivialité et nos convictions auront raison de l’autisme de plus réactionnaire.

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Faire front pour défendre la langue et la culture.

 

 

Chers amis  - Braveis  amics ,

 

 

 

 

A la veille du grand rassemblement de Carcassonne, pour la défense de la langue et de la culture d’Oc, nous tenons à vous assurer de notre solidarité et de notre soutien dans votre combat  pour  le respect  de la diversité linguistique et des droits culturels.

Il serait grand temps que des mesures  de justice soient prises pour la sauvegarde des langues de France, et  en particulier pour l’occitan qui est l’une des plus menacées, notamment en lui donnant toute sa place à l’école, dans les  médias et dans la vie publique

Notre Région  PACA est directement concerné, le provençal, le niçois et l’alpin étant des rameaux de la langue d’Oc, et nous, Conseillers Régionaux soussignés, en sommes conscients et soutenons vos revendications.

Si nous ne pouvons pas être présents le 22 octobre, nous serons de cœur avec vous et Monsieur Marcel MEAUFRONT, militant occitan de Provence nous y  représentera.

 Per ganhar fau luchar toteis ensèms.   Bòn coratge  en totei !

  (traduction : Pour gagner il faut lutter tous ensemble. Bon courage à tous ! )

Signataires :

M.Edgar MALAUSSENA (Conseiller  Régional Verts des Alpes Maritimes, Membre du Collectif pour l’écodéveloppement)- Mme Juliette LE ROUX-CHESNEL(Conseillère Régionale Verts des Alpes Maritimes, Membre du Collectif pour l’écodéveloppement)- M.Gérard AZIBI (Conseiller  Régional Verts des Bouches du Rhône, Membre du Collectif pour l’écodéveloppement)- Mme Chantal LAMOUROUX(Conseillère Régionale Verts du Vaucluse,Membre du Collectif pour l’écodéveloppement)  

 

Les discours  de soutien et de défense de langues d 'OC ont été prononcés sous la tour de la Vade.

Pari  réussi de l’appel des cinq organisations occitanistes pour la défense de la langue d’Oc le 22 octobre dernier. le rassemblement  comptait  plus de 10 000 manifestants à Carcassonne. Un immense cortège coloré et musical a traversé Carcassonne jusqu’à la Cité 

       

 

 

 

 

 

Une masse impressionnante de manifestants : des jeunes, des enfants qui criaient  et chantaient plus fort que les adultes, des vieux à béret, des cravatés, des barbus à lunettes, des écharpes tricolores, des dames à talons et des jeunettes nombril  à l’air. Un peuple vivant et qui a l’intention de le rester. Tout cela Samedi 22 octobre dans les rues de Carcassonne est probablement le début de quelque chose.

 

 

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9 janvier 2006 1 09 /01 /janvier /2006 13:41
Sept semaines d’activités d’Edgar, au galop !
Du 1er novembre au 18 décembre 2005    


L’urgence est sociale et environnementale.
   
Nous avons besoin
d’une écologie de la
Transformation

Soyons solidaires de tous ceux qui veulent changer le système



Notre monde a besoin
de services publics


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29 décembre 2005 4 29 /12 /décembre /2005 14:30
La décroissance   par  Mr Michel REMY le 22/12/05
 
Depuis 1950, différents auteurs et chercheurs naturalistes ont essayés d’alerter les gouvernements et le grand public, sur les déséquilibres écologiques qu’ils constataient. Notamment Fafied OSBORN, le président de la société zoologique de New York qui sera un des premiers à s’inquiéter des menaces qui pèsent sur la terre, « il estime que la poursuite des destructions naturelles, au rythme d’alors, ne laisse plus, avant la crise finale que, un siècle de vie à l’homme ».
A ces considérations d’inspiration naturaliste, Fafied OSBORN joint aussi des propos d’inspiration écologiques. En effet, si la nature est belle, elle est surtout une sorte de machine, dont les différents éléments sont interdépendants. Attenter à l’un d’entre eux, risque de porter préjudice à l’ensemble.
En 1969, le courrier de l’UNESCO publie un numéro prémonitoire intitulé  «  Notre planète devient-elle inhabitable ».
Un peu plus tard, Aurelio PECCEI et Alexander KING, qui exercent des responsabilités importantes à l’OCDE décident de convier trente économistes et scientifiques à une réunion privée, en vue d’étudier l’impact des activités humaines. Le Club de Rome est né.
Pour atteindre les finalités qu’il s’est donné : c'est-à-dire effectuer une recherche de prospective sur le dilemmes de l’humanité, le club de Rome désigne une équipe de chercheurs pluridisciplinaires. Ce sera une équipe du Massachusette institut of technology, « MIT », qui mènera à bien cette recherche. En 1972 sortira le rapport au club de Rome, sur « Les limites de la croissance » et non pas, « Alte à la croissance », comme le traduit la malencontreuse édition française du premier rapport. Ce travail provoquera un véritable séisme dans les pays occidentaux.
Pourtant, rien de bien nouveau dans ce rapport. Depuis de nombreuses années, les écologues et naturalistes ont démontrés que la terre n’a pas de ressources illimitées et qu’il est inconséquent d’envisager une croissance infinie, sans compter avec les méfaits occasionnés par des technologies irrespectueuses de la complexité des mécanismes propres aux écosystèmes.
Le rapport sur les limites de la croissance avait pour ambition de rendre compte de l’état matériel du monde ; cette fois la semonce du club de Rome a été bien entendu.
Le premier rapport développait 5 points clés ; la croissance démographique et les conséquences de la croissance économique – les pollutions divers – les déchets – l’épuisement des richesses naturelles.
En réponse à ce travail, les critiques furent vives, et reprochaient au rapport que, les paramètres utilisés étaient trop peu nombreux, et surtout, de ne pas tenir compte des différences entre nations, ni des différences entre la répartition des populations, et des inégalités entre le Nord et le Sud, enfin la non prise en compte, des facteurs sociaux et politiques.
A ces critiques, le Club de Rome répondra, par la parution d’au moins quatre autres rapports et notamment par celui de l’année 1976. Ces rapports successifs corrigeront les positions du Club de Rome, dans le sens d’une plus grande attentions aux pays en voie de développement, aux causes des inégalités, et aussi, et surtout, par l’élargissement des paramètres initiaux, et leur nombre. Mais ne remet pas en cause les finalités et les conclusions du premier rapport. Le Club de Rome estime avoir atteint ses deux objectifs escomptés : connaître les limites de l’écosystème global (la biosphère) et ce qu’elle est capable de supporter. Plus tard, dans un autre rapport, le Club de Rome, reconnaîtra la nécessité d’une nouvelle éthique et la recherche d’un état d’équilibre, tant sur le plan démographique que matériel pour nos sociétés, et d’une amélioration des conditions de vie dans les pays en voie de développement, ainsi qu’une reprise en main du politique sur l’économique.
Sur le thème des limites de la croissance, d’autres travaux et  rapports verront le jour, chacun apportera sa dose de critique, mais aussi sa contribution dans les propositions, qui forme, maintenant, le corpus de l’écologie politique.
En 1983, l’assemblée générale de l’ONU crée la commission mondiale sur l’environnement et le développement, (CMED), et lui fixe trois missions : réexaminer les grandes questions relative à l’environnement et formuler des solutions réalistes – proposer des changements et des coopérations, en conséquence. Cette commission est placée  sous la présidence de la travailliste Norvégienne Gro Harlem Brundtland, premier ministre de Norvège de l’époque.
Cette commission est composée de six commissaires pour les pays riches, occidentaux, trois pour les pays de l’est et de douze pour les pays en voie de développement, ainsi que des comités d’experts.
C’est en 1987 que la commission publie «  le rapport Brundtland ». Si le rapport reconnaît l’urgence et la gravité des problèmes de l’environnement, il y associe la nécessité d’un développement mondiale soutenable, pour répondre aux problèmes cruciaux de notre temps, et met l’accent sur les inégalités et la pauvreté dans le monde, qui doit être considère comme une véritable pollution.
Que devient présentement ce concept de limitation et même de réduction de la croissance économique ?
Alors que les problèmes écologiques planétaires, loin de s’atténuer, ont pris une telle ampleur que le concept de développement durable, est bien loin de sembler suffisant, à de très nombreux écologistes radicaux, pour contrer le productivisme, devenu plus offensif que jamais, il ne fut, et pour inversé l’idéologie de la croissance sans limites, qui trouve en elle-même tout ce qui est nécessaire au productivisme, pour fonctionner au moral comme au physique, en légitimant et naturalisant tout ce qui existe.
L’idée de décroissance est donc toujours présente dans les milieux écologistes, mais elle s’exprime principalement par une démarche individuelle, dans l’espoir de participer à la formation d’une société de la frugalité, voir, une démarche de l’individu, vers une « pauvreté volontaire ».
Mais cela ne veut dire que toute action collective soit abandonnée, et certains d’entre nous, pour s’en tenir aux participants de la réunion, voient l’action à entreprendre dans la revalorisation et la prédominance du politique, sur l’économique et la constitution d’un rapport de force, avec le mouvement social, afin que le rapport de force nous soit favorable.
Pour cela, il nous manque un véritable projet de société d’ou pour Serge Latouche, « le besoin de concevoir des outils robustes qui nous permettraient qui nous permettraient de défendre nos positions et nos choix avec le plus de clarté possible, des outils utiles pour construire un monde humainement vivable et non productiviste ».
Pour terminer, je dirais que le concept d’écodéveloppement me semble être le plus approprié, celui qui permet le mieux de conceptualiser cette démarche, pour répondre à la nécessité, devenue évidente, d’une certaine décroissance matérielle et économique, pour lutter contre le productivisme prédateur et ravageur. A celui-ci nous opposerons un développement qualitatif, une répartition équitable du travail utile pour tous, mais aussi des revenus de ce travail, ainsi que la revalorisation des valeurs qui fonde l’humanisme, et tende la vie humaine.
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